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L'essentiel par l'éditeur
L'exécution d'une décision juridictionnelle d'annulation par l'administration française repose sur des mesures identiques, qu'il s'agisse d'une injonction du juge ou d'une initiative administrative. Le non-respect des délais peut entraîner des astreintes. L'annulation d'un acte réglementaire peut rétablir la réglementation antérieure, posant des défis en urbanisme. Le juge doit veiller à ne pas porter atteinte à l'intérêt général lors de l'exécution. La loi Élan limite les impacts en urbanisme.
Bien entendu, le juge de l’exécution n’est pas libre d’ordonner toute mesure qui lui semblerait opportune.
En premier lieu, quelle que soit la décision qu’il va prendre, le juge, saisi de conclusions tendant à ce que soient prescrites les mesures d’exécution qu’impliquent nécessairement l’annulation d’un acte, est tenu d’assurer l’exécution de la chose jugée s’attachant tant au dispositif qu’aux motifs qui en sont le support nécessaire, sans pouvoir retenir un autre motif que celui retenu comme fondement de cette annulation ( CE, 21 févr. 2011, n° 335306 et n° 335480, Société Veolia-Propreté et autres , Rec. T. 1091, AJDA 2011 p. 1739, note M.-C. Vincent-Legoux, Dr. adm. 5/2011, n° 47, note F. Brenet, Contrats et march. publ. 4/2011,...
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